On observe de nos jours un certains nombre d’industries abandonnées ou encore en fonctionnement aux bords des cours d'eau. En effet, l'emplacement près d'une source d'eau est stratégique car les usines ou les services se servent de ce liquide translucide et parfois même transportent leurs marchandises comme vu précédemment.
Par exemple, en industrie, les usages principaux de l'eau sont de trois sortes : fluide thermique (refroidissement d'un moteur par exemple), fluide de nettoyage et agent intervenant dans un procédé de fabrication comme solvant ou matière première. Concernant l'usage industriel, l'eau douce est prélevée majoritairement en surface, 63% contre 37% d'eau souterraine.
Lorsque l'eau prélevée est utilisée pour la production d’hydroélectricité (page suivante), pour l'alimentation des canaux ou pour refroidir les centrales nucléaires, elle retourne au milieu naturel. Cependant, ces rejets peuvent altérer la qualité de l'eau (polluants) et modifier l'état physique des masses d'eau et des milieux aquatiques (décalage de temps et de lieu, changement de température ...). Les prélèvements ont donc des impacts sur l'état quantitatif mais aussi qualitatif des eaux.
Pour palier à cela, depuis quelques dizaines d'années les industriels en coopération avec les services de l'Etat font tout pour diminuer les diverses pollutions afin de rétablir une certaine qualité de l'eau.
Il existe aussi de nos jours des agences de l'eau dans différentes parties du territoire français qui prélèvent des redevances à chaque fois qu'un particulier ou une collectivité veut utiliser de l'eau provenant du milieu naturel. La redevance est mise en place lorsque le prélèvement est supérieur à un minimum dépendant de l'activité exercée.
Grâce à ces redevances, les agences de l'eau apportent dans le cadre de leurs programmes d'intervention des concours financiers aux personnes publiques ou privées qui réalisent des actions ou projets d'intérêt commun au bassin ayant pour finalité la gestion équilibrée des ressources en eau.